Un entrepreneur en quête de sérénité : « Enfin, je touche terre »

Anthony Vandermeeren est devenu propriétaire d'un magasin d’ameublement à 23 ans. Son père étant décédé soudainement, son frère et lui ont repris le commerce, sans aucune préparation. Pourtant, il avait l’aménagement intérieur dans le sang. « À huit ans, lorsque mon père a ouvert le magasin, je savais déjà que c’était ce que je voulais faire. En tant qu'indépendant, il n’y a pas de limites à notre créativité et on est obligé de se développer. Entre-temps, j’ai connu aussi les aspects moins agréables de l'entrepreneuriat, mais je ne changerais pas de travail pour tout l'or du monde. »

Aujourd’hui, son fils et sa fille travaillent également dans l'entreprise. « C’est justement parce qu’il s’agit d'une partie importante de notre vie que nous ne parlons pas de travail à la maison. » Il réfléchit le soir dans sa Volvo. « Trois soirs par semaine, je rends visite à des clients. Durant le trajet, dans le calme de ma voiture, je me retrouve. Là, je peux distinguer les problèmes des opportunités et concevoir des solutions créatives. »

Nous avons tous besoin de nous reconnecter à la terre

Pour Anthony, l'entrepreneuriat n'a pas toujours été simple. Pendant vingt ans, il a vécu avec sa femme et ses enfants dans un appartement au magasin, a eu des crises de migraine hebdomadaires et n’a presque pas pris de vacances. « Nous étions ouverts 7 jours sur 7, mais les choses ont changé. Depuis peu, nous fermons le dimanche. » Le bouleversement dans la vie d’Anthony a eu lieu il y a dix ans, lorsqu'il a troqué l'appartement pour une maison de pêcheur dans les dunes. Les migraines ont complètement disparu, laissant place à un sentiment de connexion avec la nature. « Ici, je sens littéralement le sol sous mes pieds. On a tous besoin d'un lien avec la nature. J'essaie d'en tenir compte lorsque je compose des intérieurs. La lumière du soleil, les fenêtres, une connexion avec le monde qui nous entoure. »

De plus, Anthony partage désormais ses responsabilités avec son fils, sa fille, et 25 collaborateurs enthousiastes. « Mon fils est responsable de l'atelier de production, tandis que ma fille se charge de la gestion. Je ne voulais pas les laisser sans préparation, comme cela a été mon cas. Ils ont eu le temps de choisir leur voie et ont rejoint l'entreprise de leur propre initiative. » Une satisfaction secrète pour Anthony. « Pour moi comme pour Volvo, la famille occupe une place incontournable. Comme nous sommes une entreprise familiale, tout le monde se donne à fond. Vous ne le faites pas seulement pour vous, mais aussi pour les générations à venir. La semaine dernière, je suis devenu grand-père. Un si bel événement donne un élan supplémentaire à toute l'entreprise. »

Regarder vers l'avenir

Le monde évolue, et celui des décorateurs aussi. Comme Volvo, Anthony regarde toujours vers l’avenir. « Les fournisseurs se concentrent de plus en plus sur la production de masse, tandis que nous continuons à nous focaliser sur les besoins individuels des clients. C'est pourquoi nous disposons depuis peu de notre propre atelier de production. Cela nous permet de rester indépendants vis-à-vis des fournisseurs et d'offrir des solutions sur mesure. De plus en plus de commandes s’effectuent à distance. Après coup, les clients s'aperçoivent que telle ou telle pièce ne convient pas dans leur intérieur. C'est pourquoi j'insiste pour rendre visite aux clients, afin d'apprendre à les connaître dans leur propre environnement. Nous croyons toujours à l'individualité et à la personnalité. Cela ne signifie pas que nous n'évoluons pas avec notre temps. Au contraire, nous évoluons en empruntant notre propre voie. Volvo a fait de même en étant l'un des premiers à proposer des voitures électriques. J'avais des doutes, mais j'en ai acheté une pour des raisons fiscales. Maintenant, je ne pourrais plus m’en passer. »

En matière de design, Anthony prend aussi exemple sur sa Volvo. « Nous aimons les designs subtils qui offrent à la fois confort et personnalité. Volvo offre un luxe subtil dans lequel tout le monde peut se sentir à l'aise, et c'est aussi ce que je veux obtenir avec mes intérieurs. L'intérieur des gens reflète leur caractère, c'est pourquoi je pense qu'il est important d'apprendre à connaître les clients personnellement. Pour moi, un intérieur est comme une femme qui se prépare pour une fête. Elle choisit d'abord sa robe, ce qui représente la vue d'ensemble - comme le choix des canapés et des armoires. Ensuite, on se focalise sur les détails. La femme choisit les accessoires qu'elle portera, donc les détails – comme la place des tableaux et des fleurs dans un intérieur. Ces deux étapes en disent beaucoup sur le caractère des personnes qui vivent dans cet intérieur, ou de la femme qui se prépare. »

Trouver la sérénité dans l’aventure

C’est important de repousser ses limites, mais de manière sûre et réfléchie. Anthony a obtenu son brevet de pilote il y a plusieurs années. « Lorsque vous faites des choses captivantes, comme entreprendre ou piloter un avion, il est encore plus important de veiller à votre sécurité. Nous apprenons très tôt à quel point la vie est fragile. Cela commence en traversant la rue : toujours regarder d'abord à gauche, puis à droite. De même, avant de partir en avion, nous parcourons toujours la check-list. Nous vérifions l’hélice, le niveau d’huile, le fuselage, etc. S'il y a un accident durant le vol, c'est presque toujours dû à une erreur humaine, rarement à la technologie. Je peux compter sur la technologie dans ma Volvo, et je peux en faire autant dans le ciel. Mais au volant, il faut toujours rester vigilant. Que ce soit au volant d'une voiture, d'un avion ou d'une entreprise. »

La tranquillité est importante pour Anthony, quand il gère son entreprise et quand il vole. Ces 2 aspects de sa vie sont complémentaires et participent à son équilibre. Il y a une centaine d'années, personne ne pensait qu'un être humain pourrait un jour voler. Aujourd'hui, nous le faisons sans même y penser. C'est ainsi qu'Anthony aime voir le monde. « Ça ne va pas ne fait pas partie de mon vocabulaire. Il faut se donner les coudées franches pour réfléchir tranquillement aux problèmes. Pour cela, j'ai ma Volvo, mais aussi l'avion. Dans le ciel, je peux littéralement prendre de la distance sur tout. Si vous êtes capable de résoudre un problème en plein ciel, un problème au sol ce n’est rien du tout. » Ainsi, la vie d'Anthony est une succession de problèmes et de solutions, le ciment entre les deux étant la tranquillité. « Tant que j'aurai ma Volvo, je pourrai trouver la tranquillité. »