Volvo Car Charleston, un acteur important de l’économie de la Caroline du Sud

« Je m’en vante littéralement tout le temps. Je me considère quasiment comme un employé honorifique de Volvo. » Corey McClary, responsable du développement de la main-d’œuvre pour le comté de Berkeley, affiche un grand sourire lorsqu’il parle de Volvo Cars et de notre usine de fabrication située à l’extérieur de Ridgeville, en Caroline du Sud, à environ une demi-heure de route de Charleston. Corey travaille en étroite collaboration avec notre entreprise depuis des années et affirme qu'on ne saurait trop insister sur l’importance des grands employeurs comme Volvo Cars pour la région.

« C’est important. Nous avons des centaines d’industries ici, et elles sont l’épine dorsale d’une communauté et d’une économie saine », a expliqué Corey. « Avoir des industries comme Volvo qui peuvent fournir des emplois là où les gens vivent est incroyable pour le comté de Berkeley. C’est un atout précieux que nous avons. C’est pourquoi nous sommes déterminés à assurer le succès de Volvo. Parce que quand Volvo réussit, le comté de Berkeley réussit. »

Économiquement parlant, la Caroline du Sud est l’un des États à la croissance la plus rapide des États-Unis. Que vous mesuriez la croissance du PIB, la croissance démographique ou le nombre d’entreprises nouvellement créées, il se classe parmi les 15 premiers pour chacun de ces indicateurs. En conséquence, le chômage est faible et le pouvoir d’achat des consommateurs augmente.

Cette dynamique crée un cercle vertueux. Un plus grand nombre de personnes s’installant en Caroline du Sud crée une plus grande demande de produits et de services, ce qui crée à son tour plus d’emplois et des revenus disponibles plus élevés, ce qui stimule encore la demande économique. Et notre usine de Ridgeville joue également un rôle dans la stimulation de cet écosystème.

La demande crée la demande
Prenons l’exemple du port de Charleston. L’économie dynamique de la Caroline du Sud se fait ressentir ici aussi, et les affaires se développent rapidement. C’est actuellement le 8e plus grand port des États-Unis. Il comprend trois grands terminaux à conteneurs et une installation pour les véhicules et les marchandises diverses au terminal de Columbus Street, situé dans le port de Charleston, dans le centre-ville de Charleston.

La logistique entrante et sortante connaît une croissance rapide, et la grappe automobile de Caroline du Sud y contribue de manière significative. Si on construit plus de véhicules en Caroline du Sud, davantage de pièces doivent y être expédiées par conteneur. Ensuite, une fois que ces voitures sortent de leurs chaînes de production respectives, beaucoup d’entre elles doivent être transportées dans le monde entier par bateau.

Le terminal de Columbus Street est principalement une installation « RO/RO » (installation de navires rouliers) dans le jargon portuaire. C’est un spectacle impressionnant à voir, alors que des files et des files de nouvelles Volvo se dirigent vers les énormes cales d’immenses navires de transport de véhicules, conduites par les travailleurs de l’Association internationale des débardeurs.

Le terminal de Columbus Street voit passer environ 220 000 véhicules par an. Une grande partie de ce volume annuel se compose encore de voitures BMW et de fourgonnettes Mercedes-Benz, mais les volumes de Volvo (et de Polestar) devraient augmenter considérablement dans les années à venir à mesure que la production de l’EX90 et de la PS3 s’accélère.

Les représentants du port aiment parler de la « fierté du Lowcountry » lorsqu’ils évoquent l’impact de Volvo Cars et d’autres grands employeurs sur la région. Lorsqu’une grande entreprise mondiale comme Volvo Cars arrive, investit des centaines de millions de dollars et embauche beaucoup de personnel, elle est à coup sûr accueillie chaleureusement. Ou comme l'a dit Kevin Neller, vice-président des ventes du port : « Volvo est un gros joueur dans notre État. »

Et bien que nous ayons fait nos propres investissements dans l’usine de Ridgeville, y compris un atelier de peinture modernisé, un atelier de carrosserie et une nouvelle chaîne d’assemblage de blocs-batteries, le port ne reste pas inactif non plus, car il vise à soutenir les chaînes d’approvisionnement mondiales de ses clients. « Nous investissons dans l’infrastructure et nous nous préparons pour l’avenir », a déclaré Kevin Neller. « Pour réussir, nous devons suivre le rythme de nos clients et investir avec eux. »

La société mère SC Ports a investi 3 milliards de dollars ces dernières années pour moderniser ses terminaux et augmenter sa capacité, garantissant ainsi un service portuaire fiable et hautement productif. SC Ports continue d’investir dans des infrastructures portuaires essentielles, avec plus de 10 millions d’EVP (équivalent vingt pieds) de capacité de conteneurs à l’horizon. SC Ports possède également le port le plus profond de la côte Est à 52 pieds (15,8 m), ce qui permet aux plus grands porte-conteneurs d’accéder au port à n’importe quelle marée.

Camp Hall : un pôle d’expansion
Pour revenir au comté de Berkeley, la zone autour de l’usine Volvo Cars est également en pleine mutation. Volvo Cars est ce que les professionnels de l’immobilier appellent le « locataire principal » du parc industriel voisin de Camp Hall. Le parc a été spécifiquement réservé à l’expansion et d’autres entreprises s’installent à Camp Hall, ainsi que sur des sites similaires autour de Charleston.

Camp Hall est situé à côté de l’autoroute I-26, tandis que l’autoroute principale de la côte est, l’I-95, est à moins de 20 miles. Il faut entre 30 et 40 minutes pour se rendre au port tout comme à l’aéroport international de Charleston. Une voie ferrée est également en cours de construction, directement reliée à l’usine Volvo Cars, et permettra de créer un réseau de fret ferroviaire efficace à partir de la région. Pour Corey McClary, responsable du développement de la main-d’œuvre, l’arrivée de Volvo Cars est le véritable coup d’envoi du développement de Camp Hall.

« L’attention qu’apporte Volvo Cars USA, avec sa première usine aux États-Unis est incroyable; ça se passe ici, dans notre cour arrière », s’est-il enthousiasmé. « Cela nous met immédiatement de l’avant, ce qui nous permet de raconter notre histoire et d’expliquer pourquoi Volvo a choisi de s’implanter dans le comté de Berkeley. Il y a la proximité du comté de Berkeley avec le port de Charleston, l’accès à deux grandes autoroutes inter-États, un système ferroviaire complexe et d’autres avantages logistiques qui sont uniques au comté de Berkeley. Le rôle de Volvo en tant que locataire principal est très attrayant, car il apporte de la crédibilité. Cela nous donne l’occasion de montrer qui nous sommes, ce que nous pouvons faire et comment les industries peuvent prospérer ici dans le comté de Berkeley. C’est l’effet d’entraînement. »

L’éducation et la formation de la main-d’œuvre sont un autre domaine crucial pour maintenir l’économie en marche. Un réseau de collèges techniques dans toute la Caroline du Sud s’aligne étroitement sur ce que les employeurs et les gouvernements des comtés recherchent. Des programmes spécifiques sont élaborés en collaboration avec les employeurs, afin de s’assurer que les nouvelles recrues arrivent sur le lieu de travail bien préparées et avec toutes les connaissances et compétences dont elles ont besoin pour réussir.

La relève n’est pas oubliée non plus, car les visites scolaires font partie intégrante de la sensibilisation de la communauté. « Nous réussissons très bien à présenter Volvo lorsque nous nous rendons dans les écoles locales », a expliqué Corey. « Il s’agit d’un élément essentiel, car le district scolaire est l’endroit d’où provient la majorité du prochain bassin de travailleurs. Les employés de Volvo se rendent dans les écoles et la communauté avec les uniformes orange de Volvo, apportent de belles voitures et mettent en valeur le célèbre esprit d’équipe Volvo auprès des élèves et des résidents. Nous laissons tout le monde, en particulier les étudiants, voir la voiture et nous leur expliquons que ces voitures sont fabriquées ici, dans le comté de Berkeley, chez eux. »